La recherche en cyber • Imad Aad, Chef de projet à l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL)

En deux mots, qui êtes-vous ?

Je travaille pour le Centre de la Conférence Numérique. C'est le Center for Digital Trust en anglais, qui appartient à l’École Polytechnique Dédérale de Lausanne, l’une des deux grandes universités de Suisse.

La recherche en cybersécurité, fondamentale ou accessoire ?

La technologie avance à grand pas, donc il ne faut pas rester les bras croisé et attendre. Non, il faut prévoir car les hackers n'attendent pas non plus. C’est donc une course entre le chat et la souris.

Un exemple de sujet de recherche ?

On a 37 laboratoires associés en terme de confiance numérique. Cela peut aller d'un niveau très bas, comme le cryptage et la cryptanalyse, à des niveaux très élevés, comme les deep fakes et les manipulations d'images. Il y a donc tout ce spectre où nous avons heureusement une renommée internationale, et nous avons aussi un spectre de professeurs qui sont top.

Un conseil à la Présidente de la Confédération suisse ?

Écoutez les écoles polytechniques, elles sont super. Il faut un peu de mélange. Ce n’est pas seulement écouter la technique, mais il ne faut pas non plus mettre de côté le côté technique. Donc bien sûr, il y a la politique, il y a la loi, il y a aussi le "down to earth", les pieds sur terre et il y a la technicité.