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🤝 Comment la CIA et le MI6 utilisent l’IA ?

La CIA et le MI6 intensifient l'utilisation de l'IA et des technologies avancées pour contrer les menaces mondiales émergentes.

Salut 👋, j'espère que ta semaine se passe bien ! Prépare-toi à savourer THE cocktail d'actus cyber et digitales, ça va pulser !

Au programme :

La Suggestion du Barman : 🤝 Comment la CIA et le MI6 utilisent l’IA générative ?
En Image : 💡 6 idées reçues sur l’IA générative
Vos shots :
🇺🇸 “Service for America” : l’initiative pour combler le déficit de main-d'œuvre en cybersécurité aux États-Unis
🔫 Des armes modifiées par impression 3D alimentent une nouvelle vague de violence
🔹 Fuite de données : Slim CD expose les informations de carte bancaire de 1,7 million de clients… pendant près d’un an !
🇸🇬 Singapour adopte une position ferme contre les deepfakes générés par IA avant ses prochaines élections
🇷🇺 Des pirates liés au Kremlin ciblent des ONG pro-démocratie
Pétillant : 👔 Le rôle des RSSI en 2024 - rapport du CESIN - Partie 2
Digestif : 🎧 Kamala Harris, fervente défenseur des écouteurs filaires

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〜 LA SUGGESTION DU BARMAN 

🤝 Comment la CIA et le MI6 utilisent l’IA ?

La CIA et le MI6 britannique intensifient l'utilisation de l'IA générative et des technologies avancées pour contrer les menaces émergentes. Entre les campagnes de désinformation de la Russie et les ambitions technologiques de la Chine, les services de renseignement s’adaptent à une nouvelle ère où les outils numériques sont aussi cruciaux que les agents humains.

Pour la première fois, Le directeur de la CIA, Bill Burns, et le chef du Secret Intelligence Service (SIS) britannique, Richard Moore ont rédigé un article d’opinion commun dans le Financial Times, dans lequel les deux chefs des services de renseignement déclarent utiliser “l’IA y compris l'IA générative, pour faciliter et améliorer les activités de renseignement – de la synthèse à la génération d'idées, en passant par l'identification d'informations clés dans une mer de données”.

Pourquoi c’est important : Alors que les tensions géopolitiques montent, notamment en Ukraine et dans la région Indo-Pacifique, l'IA redéfinit le paysage du renseignement. Des outils comme l’IA générative et l’analyse de données accélèrent la prise de décision et aident les agences à traiter des quantités massives d’informations en temps réel. Pour les services de renseignement, il ne s'agit pas simplement de suivre le rythme, mais de prendre de l'avance.

Le conflit en Ukraine est devenu un terrain d'essai pour la guerre moderne. Grâce à l'intégration de drones, de la cyberguerre et de renseignements soutenus par l'IA, le conflit montre comment la technologie peut modifier la dynamique sur le champ de bataille. Parallèlement, la montée en puissance de la Chine a contraint la CIA et le MI6 à réorienter significativement leurs priorités, avec une augmentation des budgets pour contrer les menaces cyber et d'espionnage de Pékin.

Dans une conversation avec la rédactrice en chef du FT, Roula Khalaf, Burns, directeur de la CIA, a confié que la CIA a triplé son budget au cours des 3 dernières années pour faire face aux vols de technologies et à des problèmes de sécurité similaires venant de la Chine. Le défi chinois représente désormais 20 % du budget global de l'agence.

L’IA ne remplace pas l’humain, mais le renforce

Le directeur de la CIA Bill Burns et le chef du MI6 Richard Moore insistent sur le fait que la technologie ne peut remplacer le renseignement humain. Selon eux, c'est la combinaison de l'expertise humaine et des outils améliorés par l'IA qui donne aux agences de renseignement occidentales leur avantage. Les hommes et femmes qui servent à la CIA et au MI6 restent au cœur des opérations, utilisant leurs compétences pour recueillir des renseignements essentiels sur le terrain, établir des relations avec des agents étrangers et mener des missions clandestines.

L'IA est donc un multiplicateur de force, permettant à ces professionnels de travailler plus rapidement et plus intelligemment. Il ne s'agit pas de remplacer le jugement humain, mais de l'augmenter.

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〜 PÉTILLANT 

👔 Le rôle des RSSI en 2024 - rapport du CESIN - Partie 2

Le Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique (CESIN) s’est associé à OpinionWay pour analyser les rémunérations et le positionnement des responsables cybersécurité. Cette enquête, réalisée auprès de 390 professionnels, fournit des insights précieux sur l’évolution de cette fonction stratégique dans un contexte de cybermenaces croissantes.

La semaine dernière nous t’avons présenté la partie 1 consacrée aux responsabilités des RSSI. Cette semaine on met le focus sur la gestion des talents.

À retenir - Partie 2 : les gestion des talents :

👉 Des défis essentiellement humains, notamment d’une pénurie de talents cyber

Le niveau de formation est élevé mais reste technique : 90 % des professionnels détiennent au moins un diplôme Bac+3 (licence), et 76 % ont un Bac+5 (master ou plus). Une part significative (58 %) a suivi des formations d’ingénieur, et 81 % ont fait des études dans le domaine de l’informatique.

Le recrutement demeure un défi majeur, 74 % des professionnels rapportant des difficultés liées à la pénurie de talents en cybersécurité.

Parmi les principaux obstacles, on retrouve le stress (55 %), une intégration insuffisante de la cybersécurité en amont des projets (67 %), ainsi qu’un manque de moyens (53 %).

👉 Une rémunération attractive mais estimée insuffisante

Le salaire annuel moyen en 2023 pour les professionnels de la cybersécurité s'élève à 96 543 €, avec de grandes disparités en fonction de la taille de l'entreprise et du poste occupé.

71 % des professionnels perçoivent une part variable de leur rémunération, et pour 33 % d’entre eux, cette part dépasse 10 % de leur revenu global.

Toutefois, 40 % estiment que leur rémunération est insuffisante par rapport à d'autres fonctions dans l'entreprise.

👉 Des experts satisfaits de leur métier mais largement à l’écoute du marché

La satisfaction générale au travail est élevée : 84 % des professionnels se déclarent satisfaits de leur rôle. Cependant, une proportion importante d'entre eux envisagent de quitter leur entreprise, avec 66 % qui envisagent un changement, ce qui reflète certaines inquiétudes quant à la rétention des talents à long terme.

En cas de départ, la planification semble insuffisante, seulement 11 % des entreprises ayant mis en place un plan de succession pour les postes de direction en cybersécurité.

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